Nikolh et Xavier

D’abord tu as tué ta mère, tu n’avais que 20 ans et tu m’as literalement séduite.

Tu m’as fais découvrir la merveilleuse Anne Dorval, tu m’as donné tellement de frissons avec le jeu d’actrice de Suzanne Clément dans « Laurence Anyway », et cette scène dans le restaurant… Suzanne, coeur sur toi aussi.

Tu as refusé la « Queer Palm », tu as joué avec les couleurs, les lumières, tu as magnifié tellement de femmes, tu as inventé ton art.

Tu es le Dieu des bandes sons. Aujourd’hui, Dalida, Tchaïkowsky, Ozone ou Effel 65 se battent en tête de mes playlists. Inutile d’évoquer Céline. « On ne change pas » est bien entendu passée numéro 1 devant toutes les chansons de la re-sta canadienne.

Tu m’as bouleversé, comme tant d’autres, avec ton film « Mommy » et son audacieux format carré. Je t’ai admiré, quand j’ai vu que tu ne l’avais jamais ré-utilisé. Tu as sublimé des pépites du cinéma français. Tu m’as fait pleurer, rire, réfléchir, frissonner.

Tu es libre, tu es Grand, tu es beau

Xavier, je t’aime.